La réouverture des frontières terrestres et aériennes des États-Unis aux voyageurs vaccinés, entrée en vigueur le 8 novembre, était un facteur décisif pour assurer le bon déroulement d'Art Basel Miami Beach du 2 au 4 décembre. « Suite à l'annonce du gouvernement américain, il y a plus de deux mois, plusieurs galeristes nous ont appelé pour révoquer leur annulation : nous avons bien sûr accepté étant donné les circonstances exceptionnelles », se souvient Marc Spiegler, le directeur. La foire était en effet une opportunité en or pour rassembler les collectionneurs américains et européens comme autrefois – un objectif qui n'avait pas été atteint à Bâle où le public américain était visiblement sous-représenté. 253 galeries de tous horizons (36 pays au total) ont pu se rendre à bon port – même si certains, comme blank projects (Le Cap), l'ont fait in extremis, les voyageurs d'Afrique du Sud s'étant vu interdire l’entrée du pays ce lundi même en raison du variant Omicron... Le transport d’œuvres a également été perturbé en raison du contexte : « Les frais d'envoi ont triplé depuis la pandémie et les processus sont devenus beaucoup plus longs et compliqués : nous avons reçu nos œuvres le jour avant le vernissage à 16h ! », s'exclame Philippe Charpentier, qui présentait sur son stand Lawrence Abu Hamdan, Daniel Correa Mejía,…
Art Basel Miami Beach 2021 : back in business !
Un peu plus calme que d'habitude, la 20e édition de la foire à Miami (la dernière accompagnée par Noah Horowitz, désormais chargé des relations galeries chez Sotheby's) marque un semblant de retour à la normale alors que la crise sanitaire repart de plus belle avec la propagation du variant Omicron.