On n’en avait jamais vu autant dans un temps si court. « En trois ans, c’est ma quatrième Joconde ! », lance Pierre Etienne, directeur des tableaux anciens chez Christie’s, en détaillant la Joconde de l’Isle de Noé (estimée 60 000 à 100 000 euros), en vente ce 23 novembre, totalement inconnue, si ce n’est une mention en 1912 dans le Bulletin de la Société Archéologique du Gers. Estimée 15 000 francs il y a 25 ans, elle ne revêt pas la même valeur aujourd’hui dans le « contexte d’un regain d’intérêt pour les copies de Mona Lisa », souligne-t-il, en rappelant les expositions initiées par le conservateur Vincent Delieuvin au Louvre sur l’œuvre de Léonard, ayant permis de « regarder à nouveau ces copies qui n’étaient auparavant pas considérées ». Retrouvée dans une maison nancéenne en 1845, cette Joconde du XIXe siècle de facture italienne est achetée en…
L'année des trois Jocondes
Le marché voit resurgir plusieurs copies du célèbre tableau de Léonard. Alors que Christie’s propose aujourd’hui une version du XIXe siècle, coup de projecteur sur un phénomène qui échauffe les enchères de manière inégale.