En Afrique subsaharienne, la capitale burkinabé est au centre de toutes les attentions. Le procès de l’assassinat du chef d’État révolutionnaire Thomas Sankara (1949-1987) doit s’ouvrir le 25 octobre. Initialement programmée fin février dernier et décalée en raison d’une deuxième vague de Covid, la 27e édition du Fespaco (Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou), le plus grand rendez-vous africain du genre, se tient depuis le 16 octobre pour une semaine. Avant cela, la Biennale internationale de Sculpture de Ouagadougou (BISO) a lancé sa 2e édition le 8 octobre pour une durée d’un mois, alors que la jeune Congo Biennale de Kinshasa, prévue en septembre 2021, a été reportée d’un an. BISO passe donc entre les gouttes, avec une sélection de 18 artistes du continent, dont cinq Burkinabés, tous venus en résidence sur place pour réaliser une œuvre sur le thème de « L'Aventure ambiguë », du nom de l’ouvrage de l’écrivain sénégalais Cheikh Hamidou Kane (né en 1928). « À…
BISO, biennale rescapée d'Afrique
Alors que ses homologues ont été victimes du Covid, la Biennale internationale de Sculpture de Ouagadougou tient une 2e édition riche et prometteuse, malgré un difficile contexte sécuritaire et sanitaire.