Le Quotidien de l'Art

Marché

Etel Adnan

Etel Adnan
Etel Adnan, "Le Soleil toujours", 2020, céramique.
Courtesy Etel Adnan et Sfeir-Semler Gallery.

Si l’on connaît davantage ses tableaux intimistes, ses tapisseries et leporellos, l’œuvre d'Etel Adnan est multidimensionnelle, hybride : à 96 ans, l’artiste américano-libanaise présente une pièce en céramique, qu’elle n’avait encore jamais exposée, Le Soleil Toujours. Une première version avait déjà été conçue en 2014 pour régner sur le toit d’un immeuble de Mexico et l’oeuvre monumentale (4x7,50 mètres) avait été reproduite en papiers peints dans le cadre de l’exposition « The uprising of colors » qui s’était tenue, en 2020, à la galerie Sfeir-Semler de Beyrouth. Cette édition avait été partiellement détruite lors de l’explosion du port de la capitale libanaise le 4 août 2020. En plus de la céramique monumentale et bigarrée, Etel Adnan présente quelques tapisseries, des tableaux petit format et leporellos. Point commun : la couleur. Celle que les œuvres de la peintre apportent dans le quotidien sinistré de nombreux Libanais.

Etel Adnan, "Le Soleil toujours", 2020
papier peint, 400 x 740 cm. Vue d'exposition à la galerie Sfeir-Semler de Beyrouth, 2019.
Etel Adnan, "Le Soleil toujours", 2020
papier peint, 400 x 740 cm. Vue d'exposition à la galerie Sfeir-Semler de Beyrouth, 2019.
Courtesy Etel Adnan et Sfeir-Semler Gallery.
Etel Adnan, "Séjour estival", 2021,
tapisserie en laine tissée à la main, 195 x 200 cm .
Etel Adnan, "Séjour estival", 2021,
tapisserie en laine tissée à la main, 195 x 200 cm .
Courtesy Etel Adnan et Sfeir-Semler Gallery.

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