Le Quotidien de l'Art

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Giorgio Griffa

Giorgio Griffa
Giorgio Griffa, "Obliquo", 1971, acrylique sur toile, 87 x 101 cm.


Courtesy Galleria Lorcan O’Neill/Adagp, Paris 2021.

Artiste inclassable, l'Italien Giorgio Griffa fut initialement rattaché à l'Arte Povera, puis aux mouvements BMPT et Supports/Surfaces. Il en dévia vers la fin des années 1960, lorsqu'il commença à délaisser le châssis afin de peindre ses compositions colorées directement sur la toile. La galerie Lorcan O’Neill s'attache à cette période de transition en présentant 14 toiles du peintre exécutées entre 1968 et 1969, récupérées directement dans son atelier et dont 7 sont dépourvues de châssis. Ce basculement formel, décisif pour Griffa, lui permit d'établir un rapport plus intime avec la peinture. Embarqué dans une transe – selon lui, une forme de « concentration passive » inspirée de la philosophie zen – l'artiste engage pleinement son corps dans l’acte pictural en dansant autour des toiles étalées sur le sol. Il les dévoile ensuite nues, sans châssis et sobrement épinglées au mur.

Giorgio Griffa, "Segni orizzontali", 1969, acrylique sur toile, 161 x 131 cm.
Giorgio Griffa, "Segni orizzontali", 1969, acrylique sur toile, 161 x 131 cm.
Courtesy Galleria Lorcan O’Neill/Adagp, Paris 2021.
Giorgio Griffa, "Segni verticali", 1976, acrylique sur toile, 146 x 224 cm.
Giorgio Griffa, "Segni verticali", 1976, acrylique sur toile, 146 x 224 cm.
Courtesy Galleria Lorcan O’Neill/Adagp, Paris 2021.

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Article issu de l'édition Hors-série du 25 septembre 2021