Le Quotidien de l'Art

Marché

À voir à Bâle… et plus loin

Matthew Angelo Harrison, "Bated Breath", 2021.
Matthew Angelo Harrison, "Bated Breath", 2021.
Photo Philipp Hänger/Kunsthalle Basel
Vue de l'exposition "Kara Walker. A black hole is everything a star longs to be".
Vue de l'exposition "Kara Walker. A black hole is everything a star longs to be".
Photo Julian Salinas.
Vue de l'exposition "Kara Walker. A black hole is everything a star longs to be".
Vue de l'exposition "Kara Walker. A black hole is everything a star longs to be".
Photo Julian Salinas.
Vue de l'exposition "Music, a conversation through song titles".
Vue de l'exposition "Music, a conversation through song titles".
Kulturstiftung Basel H. Geiger.
Vue de l'exposition "Music, a conversation through song titles".
Vue de l'exposition "Music, a conversation through song titles".
Kulturstiftung Basel H. Geiger.
Marlene Dumas, "Teeth"', 2018, huile sur toile, 40 x 30 cm.
Marlene Dumas, "Teeth"', 2018, huile sur toile, 40 x 30 cm.
Photo Kerry McFate/Marlene Dumas/Courtesy Marlene Dumas et David Zwirner.
Berthe Morisot, "Jeune femme au divan", 1885, huile sur toile,
61 x 50,2 cm.
Berthe Morisot, "Jeune femme au divan", 1885, huile sur toile,
61 x 50,2 cm.
Photo Tate.
Nanda Vigo devant "Light Tree" (1984) et "Cronotopo" (1964).
Nanda Vigo devant "Light Tree" (1984) et "Cronotopo" (1964).
Photo Gabriele Basilico,/Courtesy Archivio Nanda Vigo, Milano.
Greta Magnusson Grossman, "Grasshopper", 1947.
Greta Magnusson Grossman, "Grasshopper", 1947.
Photo Andreas Jung/Vitra Design Museum.
Ray Eames travaillant sur une maquette 1950.
Ray Eames travaillant sur une maquette 1950.
Eames Office LLC.
Eileen Gray, "Coiffeuse pour la Villa Tempe a païa", 1932-1934.
Eileen Gray, "Coiffeuse pour la Villa Tempe a païa", 1932-1934.
Photo Jürgen Hans/Vitra Design Museum.
Vue de l'exposition "Circumnavigation jusqu’à épuisement" de l'artiste brésilienne Clarissa Tossin à la Kunsthalle de Mulhouse.
Vue de l'exposition "Circumnavigation jusqu’à épuisement" de l'artiste brésilienne Clarissa Tossin à la Kunsthalle de Mulhouse.
Photo Michel Kurst.
Jean-Jacques Henner, étude pour "Une Mère supplie sa fille en prison de renoncer à ses sentiments de chrétienne".
Jean-Jacques Henner, étude pour "Une Mère supplie sa fille en prison de renoncer à ses sentiments de chrétienne".
L. Pinero.
"Pandémie", 2020, diptyque, huile sur toile, 400 x 560 cm.
"Pandémie", 2020, diptyque, huile sur toile, 400 x 560 cm.
Photo Clérin-Morin/Yan Pei-Ming/ADAGP, Paris, 2021.

Tinguely Museum

Une riche programmation et un week-end anniversaire, les 25 et 26 septembre. Et une exposition consacrée à Bruce Conner (1933-2008), pionnier du clip vidéo, artiste subversif et militant, auteur de Crossroads (1976), film expérimental constitué d’images du premier essai atomique sous-marin des États-Unis dans l’atoll de Bikini en 1946. 

Kunsthalle

Pensée comme un contrepoint à Information de 1970 au MoMA, l’exposition collective de la Kunsthalle dresse un panorama de propositions artistiques qui s’intéressent aux flux d’informations. En parallèle, l’installation monumentale de l’artiste américain Matthew Angelo Harrison – dont c’est la première exposition en Europe –mêle artéfacts africains et technologie 3D. 

Kunstmuseum

Mondialement connue pour ses papiers découpés évoquant les ombres chinoises, l’artiste américaine Kara Walker déroule plus de 600 dessins réalisés ces 25 dernières années. Une plongée dans son imagerie engagée qui brosse sans concession l’histoire de l’esclavage, la politique des États-Unis ou encore les visions et les mythes liés à la sexualité de la femme noire. En même temps, la rétrospective sur Pissarro souhaite remettre à sa juste place cette figure importante de l’impressionnisme.

H. Geiger Foundation

En août 2020, en pleine pandémie, la Fondation H. Geiger (fondée en 2018) se dote d’un lieu d’exposition de 500 m2 au centre-ville de Bâle. L’objectif : fournir une offre culturelle diversifiée dans des directions non explorées par les institutions culturelles voisines. En témoigne l’exposition actuelle autour de la musique.

Fondation Beyeler

La Fondation Beyeler fait aussi son exposition 100 % femmes. Un cru excellent : Berthe Morisot, Mary Cassatt, Paula Modersohn-Becker, Lotte Laserstein, Frida Kahlo, Alice Neel, Marlene Dumas, Cindy Sherman, Elizabeth Peyton. Avec un focus sur les portraits et les autoportraits et l’analyse de leur évolution formelle à travers le temps. 

Vitra Design Museum

Où sont les femmes dans le design ? Pionnières, inventives, révolutionnaires, elles ont participé pleinement à son renouveau. 80 femmes designers sur les 120 dernières années sont mises en lumière dont Eileen Gray, Charlotte Perriand, Lilly Reich, Florence Knoll et des moins connus comme la réformatrice sociale Jane Addams.

Kunsthalle

Nos forêts brûlent. Clarissa Tossin, Brésilienne vivant à Los Angeles, en sait quelque chose. Même si l’artiste esquisse le rêve d’un monde meilleur sur une autre planète, ses œuvres, conçues comme des agrégats de ce qui constitue notre surconsommation et notre impact pollueur, cartographient la souffrance de notre monde. En point d’orgue de ce manifeste artistique et écologique, le squelette moulé d’un érable mort, œuvre monumentale échouée au centre de l’exposition. 

Musée des Beaux-Arts

On connaît de lui le musée parisien qui porte son nom et ses femmes sensuelles à la chevelure de feu alanguies dans une pénombre symboliste. Le musée – qui conserve la plus grande collection du peintre en région – dédie cette exposition à des œuvres moins connues, ses dessins et carnets, proposant un voyage intime aux sources de l’imaginaire de l’artiste. 

CRAC Alsace

Jorge Satorre croque les amoureux dans le bois de Chapultepec à Mexico. En résultent 22 dessins puis leur réinterprétation dans des moules creusés dans le jardin. L’artiste met en image et en sculpture une pratique populaire du Siècle d’or espagnol consistant en l’ingestion de morceaux de céramique, réputés pour leurs propriétés rajeunissantes, suivies de promenades érotiques dans les bois.

CRAC 19

Tout est multiple dans cette exposition. Les artistes, les œuvres d’art, les inspirations, les provenances. Mais tout est aussi réuni pour justement réfléchir, à travers diverses propositions artistiques (des années 50 à nos jours), à l’art de l’assemblage et ses significations symboliques, rituelles ou politiques. 

Musée Unterlinden

Avec plus de 50 œuvres majeures, c’est une rétrospective monumentale, comme le retable d’Issenheim, trésor du musée, à quelques mètres de l’exposition. Le regard rétrospectif, intime, politique, historique de Yan Pei-Ming se livre avec force au travers des autoportraits et des portraits qui jalonnent le parcours. En clôture, Pandémie, magnifique nocturne peinte pendant le confinement.

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Édition N°2917 / 22 octobre 2024

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La fréquentation d'Art Basel Paris 2024

Par Rafael Pic

Article issu de l'édition Hors-série du 25 septembre 2021