De nombreux rendez-vous artistiques ont dû repenser leur formule afin de s'adapter aux nouveaux enjeux de la pandémie : le Paris Gallery Weekend organisait par exemple cette année une édition avec un nombre record de participants – 128, deux fois plus qu'en 2020. Pour Sybille du Roy, directrice de l'événement bruxellois, pas question de faire des changements trop drastiques, afin de ne pas compromettre son ADN. « Nous n'avons pas voulu revoir les critères de sélection, malgré les très nombreuses demandes de galeries, afin de préserver l’identité et la qualité de l'événement », explique-t-elle. Une réduction de 50 % sur les tarifs de participation (passés de 3000 euros à 1800 euros, hors TVA) a toutefois été mise en place afin d'accompagner les galeries pendant cette période difficile. Le rôle du numérique a également été renforcé, avec le placement, à l'entrée des galeries, de QR codes renvoyant à des podcasts sur les expositions, également accessibles sur le site web de l'événement.
Bruxelles, nouvel Eldorado des galeries ?
Si le Brussels Gallery Weekend connaît cette année une légère augmentation de ses participants (de 38 à 46), cela s'explique notamment par l'expansion de sa scène de galeries, plusieurs enseignes ayant choisi de s'implanter dans la capitale belge, telles que la Brésilienne Jaqueline Martins en septembre dernier (voir QDA du 21 septembre). Alexia van Eyll, directrice de la récente antenne belge de Nino Mier (présente à Los Angeles, Cologne et Marfa au Texas) depuis janvier dernier, tenait absolument à participer à la manifestation afin « d'accroître la visibilité de la…