Marseille, comme Paris, a sa galaxie de salons. De dimensions contenues, ils ont réussi à créer un écosystème, qui alimente le marché mais également la fermentation culturelle locale, relayée par les galeries, les artist run spaces, le FRAC PACA, les musées ou espaces originaux comme le CIRVA, consacré à la création dans le domaine du verre. Le benjamin était Polyptyque, salon de la photo contemporaine installé rue de la République, dans un ancien magasin désaffecté. Pour sa 3e édition, il mêlait valeurs sûres comme Laurence Aëgerter (galerie Binome), Thomas Mailaender (galerie Michael Hoppen), Rachel de Joode (galerie Christophe Gaillard) et de jeunes photographes locaux récompensés par un prix, qui seront prochainement montrés chez Sitdown à Paris.
15e pour Art-O-Rama
Après une année blanche pour cause de Covid, une quarantaine de galeries européennes venues d’Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, France, Pologne, Portugal, Royaume-Uni, Roumanie ou encore de Russie, étaient de retour à Marseille à la Friche de la Belle de Mai, pour la 15e édition de la foire internationale d’art contemporain Art-O-Rama. « Un rendez-vous réussi avec un retour en force des collectionneurs, se réjouit Véronique Collard Bovy, directrice générale de Fræme, société productrice du salon. Il y avait une crainte des galeries de ne pas retrouver ce public. » En plus des collectionneurs, les représentants d’institutions…