Alors qu’on assiste aux opérations d’évacuation en Afghanistan, cette image de 2001 prise quelques semaines après le 11 septembre marque la fin du premier régime taliban et le début des opérations américaines sur le sol afghan. Ce Kaboul dévasté est signé Éric Bouvet (né en 1961), qui fête cette année ses quarante ans de photojournalisme au festival Visa pour l’Image. Une rétrospective d'Éric Bouvet, c’est un peu comme regarder un livre d’histoire et parcourir le monde : conflits en Tchétchénie, au Rwanda ou au Koweït, famine en Somalie ou encore chute du mur de Berlin, et plus récemment, les Français et le coronavirus. Maintes fois récompensé, notamment par cinq World Press Photo, Éric Bouvet a une règle d’or : s’en tenir aux faits et respecter ceux qu’il photographie ; des valeurs qui rejoignent celles d'humanisme et d'engagement défendues par Jean-François Leroy, à la tête du festival depuis sa création il y a 32 ans.
33e festival Visa pour l’Image, Perpignan. Semaine professionnelle jusqu'au 4 septembre, expositions jusqu'au 26 septembre. À Paris, projections dans le parc de La Villette les 8 et 9 octobre.
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