Dominique Ghesquière a passé l'automne en résidence sur l'île de Vassivière, dans le Limousin. Une expérience de la solitude, une immersion dans la nature embrasée avant son long sommeil hivernal dont les brises froides apportent la nouvelle. Un temps mort, un temps de recherche enfin, qui a abouti au fond du lac, sur cette terre révélée tous les vingt ans pendant la vidange du barrage électrique et qui renferme le souvenir d'un monde englouti.
La deuxième exposition au centre international d'art et du paysage de Vassivière sous la direction de Marianne Lanavère signe la poursuite d'une programmation pensée en dialogue avec le site, qui promet de donner matière à renouveler les arguments critiques sur les descendances du land art au regard d'attitudes…