Après le choc du premier confinement, les maisons de ventes internationales se sont rapidement adaptées à la situation, en générant notamment une digitalisation du marché qui a touché un public de néophytes engendrant une forte croissance de leurs activités. En revanche, les conséquences du Brexit (Londres impose désormais 19 % de taxes d’importation et 25 % de commission d’achat) ont accéléré la mutation des enchères de certains acteurs, notamment l’auctioneer britannique Bonhams, qui opte pour un basculement stratégique vers l’Europe continentale.
Pour Christine de Schaetzen, directrice de Bonhams Belgique et Luxembourg, « cette stratégie, consécutive au Brexit, s’illustre par un renforcement des équipes en Europe continentale, notamment à Paris où les premières ventes ont été organisées au printemps dernier, mais aussi à Bruxelles qui, en pleine pandémie, s’adjoignait les services de deux personnes supplémentaires. Paris a également doublé la surface de ses locaux et compte aujourd’hui une équipe de 15 personnes, dont sept spécialistes et responsables des…