L'hôtel Drouot annonce des résultats satisfaisants pour la première moitié de l'année, en retrouvant les niveaux pré-pandémie, avec même une petite progression par rapport à 2019 (+2,3 %). La valeur moyenne des lots vendus a connu un élan supérieur : +18 %. Ce sont 393 ventes qui ont été organisées dans les 6 premiers mois de l'année, par 59 maisons différentes. On compte 7 nouveaux venus, ce que l'hôtel Drouot met au crédit des réformes d'Alexandre Giquello, président de Drouot Patrimoine. Il s'agit en l'occurrence de : Auctie’s (ex Renard) ; Bouvet ; Brunel - Dejean de La Bâtie ; Euvrard & Fabre ; Le Brech & Associés ; Nouvelle Étude (ex Morel) ; Maison R&C qui ont organisé au total 18 ventes. Chez Brunel - Dejean de La Bâtie, la vente du 29 juin, comportant notamment des estampes de Toulouse-Lautrec, a ainsi rapporté 2,3 millions d'euros. Les œuvres ayant dépassé les 100 000 euros sont au nombre de 153 tandis qu'on en compte 11 au-delà de 500 000 euros. La barre symbolique du million a été franchie quatre fois : par un Grand Canard de François-Xavier Lalanne (1 963 000 euros chez Gros & Delettrez), un panneau sur bois de Brueghel le Jeune (1 352 400 euros pour Le Repas des paysans au village chez Mathias Bournazel & Oger Blanchet), une plaque en émail peint du Maître de l'Énéide (1 184 000 euros chez Coutau-Bégarie) et une huile d'Alberto Magnelli (1 036 800 euros pour Explosion lyrique n°1, également chez Mathias Bournazel & Oger Blanchet). La plateforme digitale de Drouot, recensant à la fois des enchères Live (accompagnant une vacation en « présentiel ») et des enchères intégralement en ligne, a vu passer 900 000 objets au cours de 2900 ventes.
Le chiffre du jour