Saint-Denis, Nice, Tours, Rouen et, il y a trois semaines, Clermont-Ferrand et Reims se sont portées candidates au titre de capitale européenne de la culture. Amiens et l’agglomération Lens-Liévin ont également annoncé leur intention de postuler, même si leur dossier semble moins avancé. D’autres n’entrent pas précisément dans les canons du dispositif européen. Il s'agit du projet « Banlieue Capitale 2028 », qui vise à décerner le titre à la banlieue et qui est porté par une cinquantaine de municipalités. Chaque année, deux villes dans deux États différents de l'Union sont désignées : pour 2028, c’est la France et la République tchèque qui ont été sélectionnées. La date limite pour entrer dans la course est fixée à juin 2022. Les propositions seront ensuite soumises à un jury d'experts qui désignera les deux lauréates (la française et la tchèque) en 2024. Les villes auront alors quatre ans pour mettre en place leur projet.
Porter des problématiques européennes
Pour donner de la voix à leur candidature, certaines villes l'ont enchâssée dans une problématique européenne. Partant du constat que le continent est sillonné de montagnes,…