Le Quotidien de l'Art

Ivre de femme et de peinture

Exposer l'amour, quel vaste chantier ! Voilà pourtant le défi auquel s'est attelé le Palais Lumière d'Évian à travers 350 oeuvres. Avec un sujet aussi tentaculaire, l'événement ne peut être que subjectif. « L'art d'aimer » réussit pourtant son pari en jouant la carte de l'émotion.

L'intérêt de cette « exposition d'ambiance » réside moins dans son discours historiographique que dans sa mise en scène. Signée Frédéric Beauclair, la présentation joue l'un des rôles centraux de la manifestation. « J'ai appliqué à la scénographie un principe immuable en amour : ne pas tout donner de suite. Par des jeux de transparence et un parcours labyrinthique, je voulais que le visiteur se perde, et n'accède à l'oeuvre qu'après l'avoir méritée », explique le scénographe. Transformée en…

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Article issu de l'édition N°173