La jeune femme de 28 ans ayant tagué jeudi 7 février La Liberté guidant le peuple d'Eugène Delacroix, au Louvre-Lens, a finalement été jugée irresponsable pénalement. Inconnue des services de police, elle devrait être internée d'office dans un hôpital psychiatrique après sa garde à vue. Elle avait écrit au marqueur noir « AE 911 » sur la toile. Bien que la femme n'ait pas donné d'explication claire à son acte, l'inscription de 30 x 6 cm renvoie aux thèses conspirationnistes concernant les attentats du 11 Septembre 2001. Le tableau a pu être restauré sans difficulté, a indiqué l'institution. Afin de prévenir toute récidive, la toile, déjà protégée par une barrière de protection, devrait bénéficier d'une distance de sécurité accrue entre elle et le public.