Ces dernières années, les pouvoirs publics espagnols ont reçu de nombreuses offres de cessions et prêts en tous genres de la part de collectionneurs privés. Selon les cas, certaines de ces propositions ont abouti tandis que d’autres ont sombré dans l’oubli. La collection d’art latino-américain de la Cubaine Ella Fontanals-Cisneros, promise à La Tabacalera à Madrid, ou celle, éclectique, de l’Italienne Patrizia Sandretto Re Rebaudengo, qui devait rejoindre le centre d’art madrilène Matadero, sont pour l’instant suspendues dans les limbes de la négociation. C’est entouré de polémiques que le collectionneur cubain Roberto Polo a atterri à Tolède et Cuenca avec 500 œuvres très diverses pour lesquelles la région de Castille-La Manche lui versera durant 15 ans des sommes qui n’ont pas été rendues publiques. Carmen Thyssen vient quant à elle de signer avec le gouvernement espagnol un accord de location de 427 œuvres de sa collection privée sur une durée de 15 ans également, pour un montant de 6,5 millions d’euros annuels, sans que soit précisé ce qui se passera ensuite.
Au milieu des incertitudes entourant ces…