« Si aujourd’hui le Centre des monuments nationaux fonctionne normalement, c’est uniquement grâce à l’enveloppe exceptionnelle de 5 millions d’euros accordé par le ministère », expliquait hier matin Philippe Belaval, son président, lors de l’annuelle conférence de rentrée. Malgré des chiffres alarmants, l’institution est probablement celle qui résiste le mieux à la crise. Certes, la programmation culturelle a souffert avec le report de la quasi-totalité des expositions prévues l’an passé ainsi que du très attendu empaquetage de l'Arc de triomphe par Christo, reprogrammé du 18 septembre au 3 octobre. « Nous ne croyons pas que les grandes expositions font partie du monde d’avant. Nous devons travailler avec le public de proximité et ces manifestations sont autant d’occasions d’approfondir son savoir sur des lieux qu’on croyait connaître. » Les confinements ont retardé la réouverture de nombreux chantiers comme l’hôtel de la Marine reporté (si le contexte…
Centre des monuments nationaux : la crise ne freine pas les projets
Avec une chute de plus de la moitié de ses recettes de billetterie et de ses ressources propres en 2020, le CMN n’est pas épargné par la vague du coronavirus. Il limite pourtant les dégâts et, à quelques mois du départ de son président, continue de multiplier les projets.