Dernier acte. Sur le plateau jonché d'éléments divers (animaux empaillés, tissus, matériel technique), dont l'organisation subtilement anarchique n'aurait rien à envier à une installation d'art contemporain, le dernier monologue prend la forme d'un compte-rendu critique concernant l'artiste Oskar qui « fait dans la lumière ». Il commence ainsi : « Six mois plus tard. Une exposition. Très médiatisée et aussi controversée. Une installation dans une halle loin de tout. De la ville et de la forêt. Un feu. Artificiel et beau. Bleu dans le bas jaune vers le haut orange sur les côtés. […] Entrée libre mais seulement sans chaussures. Les chaussures et les chaussettes sont gardées à l'entrée. Des pas sur de la mousse, des bâtons et de l'herbe. De l'herbe chaude. à côté d'une poubelle. Dans laquelle il n'y a rien. Sauf des papiers. Et un bras. Un bras…