« C'est plus une ambiance de salon que de foire, souligne Nathalie Vallois sur le stand de sa galerie à Asia Now. Moins de monde, des gens qui prennent le temps, qui discutent plus longtemps... » Avec les miroirs dorés et les parquets qui craquent, dans les étages des salons Hoche, on joue ici comme chaque année sur l'aspect intimiste. Mais il est évidemment renforcé par les mesures sanitaires qui imposent des jauges strictes. « Elles sont suivies de très près avec un comptage permanent, précise Alexandra Fain, la directrice. Dès que nous atteignons 300 visiteurs, on ne peut plus faire entrer personne. » La contrainte est lourde mais c'était la seule façon de continuer à exister en format réel. On sait que la FIAC, face à la détérioration de la situation, a préféré jeter l'éponge, suivie par d'autres événements comme Art Élysées (la même semaine) ou Paris Photo (en novembre). Le panorama s'est éclairci à travers toute l'Europe et les rendez-vous « réels » se sont réduits comme peau de chagrin, Art Paris (en septembre) ou 1-54 à Londres (du 8 au 10 octobre) faisant partie des irréductibles.
Les Français sauvent la mise
Cette semaine parisienne est donc toute particulière avec la concomitance d'Asia Now, de Galeristes, d'Outsider Art…