En tant qu'opérateur public, l'Institut français doit se serrer la ceinture. Le bras armé de la diplomatie culturelle française disposera en 2013 d'un budget de 60,2 millions d'euros, soit une baisse de 11,4 % par rapport à l'année précédente. « La baisse du budget nous oblige à réfléchir à comment mener nos actions plus efficacement, et nous incite à repenser notre modèle économique en renforçant nos ressources propres », a déclaré hier Sylviane Tarsot-Gillery, directrice générale déléguée de l'Institut français. L'institution a décidé de développer une approche plus transversale en organisant son budget selon les modes d'action (diffusion, coopération, modernisation et mobilité) et non plus par champs d'intervention. Achevant sa phase d'expérimentation, l'Institut français rendra au mois de mars un premier bilan d'étape au Parlement qui statuera à la fin de l'année sur la poursuite où non du rattachement des établissements culturels français à l'étranger à l'opérateur centralisé.