À lui seul, le Louvre Abu Dhabi paraît incarner cette ligne de crête : après cent jours portes closes, la réouverture du musée fin juin a permis de redécouvrir l’exposition « Furusiyya : l’art de la chevalerie entre Orient et Occident », initialement inaugurée en février et prolongée jusqu’à cette fin de semaine (le 18 octobre). Comme indifférentes à la crise sanitaire, deux rutilantes armures de chevaux et leurs cavaliers respectifs semblent encore avancer côte à côte, en spectaculaire préambule du parcours. Monumentales, l’armure de cheval ottomane de la fin du XVe siècle et celle d’un chevalier européen du début du XVIe siècle symbolisent en réalité un dialogue entre deux mondes trop…
Abu Dhabi tente de préserver sa spécificité muséale
En s’appuyant en priorité sur le Louvre, l’émirat confirme, depuis le début de la crise planétaire du coronavirus, son positionnement singulier entre Orient et Occident.