C’est un sas parfois difficile et peu visible que le passage du monde étudiant à celui de l’activité professionnelle. Un entre-deux où l’artiste attend le jugement de ses pairs et celui des regards extérieurs. La Biennale artpress pour les jeunes artistes a le mérite de réunir les deux, les candidatures (150 dossiers) ayant été choisies puis soumises par les écoles d’art au comité de sélection de la biennale, constitué de critiques et d’historiens d’art en majorité issus des trois acteurs de ce nouvel événement : Artpress, l’école d’Art et Design de Saint-Étienne (ESADSE) et le MACM+. « C’est aussi une notion de responsabilité du devenir des étudiants », estime Claire Peillod, ancienne directrice de l’ESADSE (jusqu'à son remplacement en juillet dernier par le designer Eric Jourdan) et désormais responsable de son département Exposition, qui a participé à la mise en place des œuvres sur les deux sites choisis, le musée (1000 m2) et la Cité du Design…
À Saint-Étienne, une biennale pour les jeunes artistes
Alors que la crise sanitaire a particulièrement touché les étudiants et artistes entrant sur le marché, la première édition de la Biennale artpress souligne la force créative de 36 artistes récemment diplômés des écoles supérieures d’art.