La 7e édition du prix Dauphine pour l'art contemporain a évidemment conservé sa particularité d'associer un artiste à un curateur. Depuis sa création en 2015, le but est en effet de soutenir des artistes et curateurs de moins de 30 ans et de « mettre en lumière l'importance de la complémentarité des démarches respectives » de chacun. Le thème était celui de l'« Artifice », critique récurrente adressée aux plus jeunes liée à leur usage des réseaux sociaux et à leur appréhension de l'image. Cinq projets, sélectionnés parmi une cinquantaine de candidatures, ont été exposés à la galerie du Crous du 10 au 19 septembre. Le jury était composé de Marion Papillon, directrice de la galerie du même nom et présidente du Comité professionnel des galeries d'art ; Paul Heintz, artiste lauréat de la Bourse Révélations Emerige en 2019 ; Stanislas Colodiet, directeur du CIRVA à Marseille ; Alexia Fabre, directrice du MAC/VAL à Vitry-sur-Seine ; Daria de Beauvais, Senior Curator au Palais de Tokyo et co-commissaire de la 15e Biennale de Lyon. Le 15 septembre, il remit son prix, doté de 2000 euros, au binôme formé par l'artiste Monika Emmanuelle Kazi et la curatrice Amandine Nana pour l'œuvre Beauté Na Yo, une table de maquillage, sur laquelle sont incrustés et juxtaposés de façon aléatoire des miroirs gravés à partir de photographies, tandis que le public (prix de 1000 euros) a récompensé Guillaume Bouisset et Clément Thibault. Le prix avait distingué l'an dernier Nefeli Papadimouli & Diamètre.
DR.
Courtesy des artistes.
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