Le Quotidien de l'Art

Marché

Bertrand Flachot

Bertrand Flachot, "À main levée n°13", 2018, pigment liner sur impression jet d'encre pigmentaire, 58 x 40 cm.
Bertrand Flachot, "À main levée n°13", 2018, pigment liner sur impression jet d'encre pigmentaire, 58 x 40 cm.
Courtesy galerie Marguerite Milin, Paris/Adagp, Paris 2020.

La pratique de Bertrand Flachot se situe à la croisée du dessin et de la photographie, dans un entrelacs de fines lignes exécutées à l’encre, proliférant à la surface du tirage. L’artiste joue à fond de cette ambiguïté entre les deux médiums, à l’instar de la série « À main levée », où l’image se couvre d’un nuage de signes qui semblent émaner ou déborder des pages d’un cahier. Ces tracés déliés s’étendent donc dans l’espace comme un flux de mots magiques prêtant aux compositions une aura poétique. La densité des encres et des gouaches de la série « De(s)jour(s)-De(s)nuit(s) », réalisées dans la solitude du confinement, rappelle d’ailleurs le tremblement des œuvres mescaliniennes d’Henri Michaux… Alors que l’artiste s’inscrit également dans la lignée des calligraphies miniatures de l’écrivain Robert Walser, avec ses signes microscopiques apparaissant comme autant d’énigmes à déchiffrer.

À lire aussi


Tatoue ma villa
Article abonné

Konrad Klapheck, chantre de la machine
Article abonné

Édition N°2937 / 21 novembre 2024

300 000 €

Le montant total décerné dans le cadre des bourses Drawing Lab Project

Par Alison Moss

Article issu de l'édition Hors-série du 19 septembre 2020