Le Quotidien de l'Art

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Ben Sack 

Ben Sack ArchAngles
2018, encre sur papier, 37 x 29 cm.
Ben Sack ArchAngles
2018, encre sur papier, 37 x 29 cm.
Courtesy C.R.E.A.M. gallery, Paris.

Au milieu d’un labyrinthe végétal, un royaume chimérique aux perspectives malmenées sort de terre. Une tour de Babel revisitée en forme d’étoile à neuf branches (symbole de perfection et d’accomplissement dans ce doux chaos), défie la gravité et les cieux. Riche et désordonnée, l’architecture triomphe. Le paysage urbain, imaginaire et complexe, foisonne de détails : les courbes rassurantes se mêlent aux constructions géométriques aux lignes saillantes et anguleuses. Entre réalisme et abstraction, Sack explore l’espace pour créer un univers fantastique et envoûtant. Par le passé, cet esthète à la mine acérée épuisait l’encre de plusieurs stylos pour réaliser ses paysages fantasmagoriques, il travaille désormais à la plume et livre des dessins sortis d’un autre temps. 

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Par Alison Moss

Article issu de l'édition Hors-série du 19 septembre 2020