Le Quotidien de l'Art

La crise sanitaire révèle la précarité étudiante

La crise sanitaire révèle la précarité étudiante
Photogramme du film d'animation d'Héloïse Ferlay, diplômée de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs de Paris "A la mer poussière" (2019), sélectionné au festival d'Annecy 2020.


Héloïse Ferlay.

Durant et après le confinement, les demandes d’aides d’urgence de la part des étudiants ont explosé. Une situation préoccupante qui appelle une recherche cruciale de financements. 

« Ces jeunes ont fait un sacrifice énorme dans leur formation », estime Estelle Pagès, directrice de l’ENSBA Lyon. Dès le début du confinement, une caisse de solidarité a été mise en place par l’association des étudiants. L’école s’en est fait le relais et a elle-même voté un fonds d’urgence exceptionnel (23000 euros) et un fonds d’aides sociales pour la rentrée. « Il a fallu augmenter notre fonds d’urgence de 2000 à 40000 euros grâce à l’intervention des Amis de l’école et de la fondation Antoine de Galbert », abonde Jean de Loisy, directeur de l’ENSBA Paris, indiquant que 68 étudiants en ont bénéficié et que les aides se poursuivront en septembre.  

95 % sous le seuil de pauvreté

S’il y a bien l’aide d’urgence de 200 euros du gouvernement à destination des jeunes…

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Article issu de l'édition N°1985