Cela faisait furieusement penser à un film de science-fiction des années soixante, avec le chef d’orchestre Oliver Barker, basé à Londres, s’agitant devant des écrans bleutés relayant les ordres du bout du monde – émis en ligne ou recueillis par une batterie d’experts au téléphone. Derrière cette image troublante (voire inquiétante), mais parfaitement scénographiée, Patrick Drahi semble avoir remporté son pari de basculer Sotheby’s vers le virtuel.
Basquiat pionnier en ligne
Le coronavirus a certes donné un coup de pouce décisif à cette révolution qui a connu hier son jour de gloire, avec un produit de 363 millions de dollars sur trois places essentielles en simultané – Londres, New York et Hong Kong. On attend bien sûr la version Christie’s de ces marathons planétaires : son opération « One », le 10 juillet, ajoutera Paris à la liste des…