Une sculpture ne se définit-elle que par sa matérialité ? Non, répond sans ambages la MAIF, qui décide en cette année exceptionnelle à tant d’égards de conjuguer dans une logique – qui confine à l’oxymore ! – pratique sculpturale et compétences numériques. Rompue aux solennelles techniques liées au bronze, la compagnie d’assurance fait prendre à son Prix pour la sculpture un virage détonnant. Les valeurs éducatives et de transmission d’une mutuelle fondée par des instituteurs se trouvaient défiées par l’évolution récente de la création contemporaine. Bien qu’historiquement proche des métiers de…
La MAIF fait le grand bond numérique
Après 12 ans, la MAIF modernise son Prix pour la sculpture en misant sur les nouvelles technologies. Au plus près des candidatures reçues, l’assureur accompagne désormais un jeune talent qui enrichit sa pratique sculpturale avec des procédés numériques. À mi-chemin entre réalité et fiction, présentation du premier lauréat, couronné vendredi : le duo Grégory Chatonsky et Goliath Dyèvre.