« On a plus de temps pour creuser, il y a moins de folie et de rapidité que sur la foire à Bâle, les achats sont plus construits », affirmait Géraldine Convert de la galerie Air de Paris au lendemain de la première journée de preview d'Art Basel online, mercredi 17 juin. Soit plus de 280 galeries réunies sur internet jusqu'au 26 juin en lieu et place de la foire in real life, annulée cette année. Ainsi dans la demi-heure suivant l'ouverture des viewing rooms sur le site artbasel.com, la galerie avait cédé une gravure sur bois de la série Blueboys de Monica Majoli (dont les œuvres s'échelonnent de 40 000 à 80 000 dollars HT), tandis que quelques heures plus tard partait pour 23 000 dollars une peinture d'Eliza Douglas, présentée parmi…