Quatre travées de 110 mètres de long, 11 000 m2 de surface de projection, 90 vidéoprojecteurs, 1 km de fibre optique. Et 16 mètres de profondeur d’eau, ce qui ajoute, par rapport aux précédents sites de Culturespaces, la magie des reflets. Les Bassins de Lumières déclinent le principe déjà appliqué par la société de Bruno Monnier aux Carrières de Lumières des Baux-de Provence, à l’Atelier des Lumières à Paris, ou au Bunker de Lumières sur l’île de Jeju en Corée du Sud : un univers immersif de son, d’images et de couleurs dans un lieu historique. Mais, comme le montrent les chiffres ci-dessus, avec un véritable saut quantitatif : l’espace est trois fois plus vaste qu’aux Baux. Et cinq fois plus qu’aux Ateliers de Paris, dont le succès a été fulgurant (qui demande confirmation après la crise du coronavirus), en atteignant dès la première année d’exploitation 1,4 million d’entrées sur 450 000 prévues.
6500 ouvriers, 600 000 m3
À Bordeaux, le lieu est fascinant : il s’agit de l’ancienne base sous-marine construite par l’occupant nazi entre septembre 1941 et mai 1943, d’où les U-Boot partirent pour la Bataille de l’Atlantique. Plus de 6500 ouvriers s’y…