Présentée avec l'Association of International Photography Art Dealers (AIPAD), la première édition de Paris Photo New York devait se tenir du 2 au 5 avril avec 97 galeries dans le secteur principal, 29 réunies autour de l’idée de (ré)émergence et 47 éditeurs – soit une envergure moindre que la grande sœur parisienne (199 exposants en 2019) mais correspondant aux ambitions des organisateurs. Très attendue après les échecs de Londres et Los Angeles, Paris Photo New York avait pour objectif de faire venir des galeries internationales et des exposants privilégiant le contemporain pour attirer de nouveaux collectionneurs. C’était le cas : Européens, Japonais et Africains du Sud, etc. devaient faire le déplacement… Plus élevé qu’à Paris, le prix des stands n’avait pas arrêté Stéphane Magnan, directeur de la galerie des Filles du Calvaire qui devait participer à (ré)émergence : « C’était très important d’y être même si c’était une prise de risque financière. Contrairement à Paris Photo, nous ne devions présenter qu’une seule artiste, Laura Henno, qui vient de recevoir le prix SAM pour l'art contemporain. » De son côté, la galerie Clémentine de la Féronnière attendait beaucoup de cette foire, « notamment des acquisitions institutionnelles car nombreux sont les musées américains à s'y rendre. Avec le report, ce sont des productions d’œuvres et des mois de préparation qui sont remis en cause. »
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