Le Quotidien de l'Art

Comment Marseille a vaincu la maladie du stegobium

Comment Marseille a vaincu la maladie du stegobium
Reynaud Levieux, "Nature Morte à l'épagneul". Les dégâts sous la toile de rentoilage de l'infestation au stegobium.
Ville de Marseille.

Depuis plusieurs années, les restaurateurs des musées de Marseille se battent contre un insecte croqueur de chefs-d’œuvre. Une vaste campagne de restauration et une nouvelle présentation des collections du musée des Beaux-Arts signent la victoire contre cette épidémie.

Si le mot « épidémie » est aujourd’hui sur toutes les lèvres, il fut le principal souci des restaurateurs de la cité phocéenne dans les vingt dernières années. Devant Hercule entre le vice et la vertu de Gaspard Crayer dont la toile a été retendue et le vernis jauni dégagé, Luc Georget, conservateur du musée des Beaux-Arts, décrit un petit insecte particulièrement friand de la colle de pâte à base de farine qui a servi à rentoiler plusieurs œuvres du musée (des XVIIe et XVIIIe siècles) entre 1977 et 1986. Son nom : le stegobium.

Guerre à l'insecte

Depuis les années 1990 jusqu’à aujourd’hui, les restaurateurs marseillais ont dû faire face à une infestation particulièrement grave des larves de cet insecte qui ont attaqué une centaine de tableaux sur la région, dont une majorité au musée des Beaux-Arts. Parmi les œuvres qui…

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Article issu de l'édition N°1905