La demande est telle que les pharmacies sont en rupture de stock – et le président Macron vient d’en décréter la saisie par l’État. L’épidémie de coronavirus a asséché les stocks de masques respiratoires qui flambent sur le marché noir. Quelle solution, si l’on ne veut pas recourir au bouclier massif Be a Bat Man de l’architecte chinois Sun Dayong, qui permet de s’auto-stériliser grâce à la lumière UV ? Le jeune artiste namibien-allemand Max Siedentopf propose d’improviser : sur ses photographies, femmes et hommes se créent des masques maison avec un morceau de salade, une serviette hygiénique, une chaussure… Autre idée, plus connectée, celle de la designer et artiste Danielle Baskin, installée à San Francisco, qui a ouvert le site faceidmasks.com pour créer des masques dont l’aspect photographique reprend celui du visage de chacun. Un masque qui ne sert plus à cacher, mais à révéler : le coronavirus accouche de ces paradoxes...
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