Rien de tout cela ne s'est finalement avéré. Pas une seule des 209 galeries n’a déclaré forfait, notamment pas les 11 italiennes, et seulement 15 des 300 collectionneurs invités ont préféré ne pas donner suite, un chiffre similaire à celui des autres éditions. Les jours d'accès au public (à partir de vendredi) ont été marqués par des files d'attente vertigineuses. Les organisateurs tablaient sur 100 000 entrées, et rares étaient les visiteurs portant des masques. Une fois écarté le problème de la contamination, l'important dans une foire, ce sont les ventes. À en juger par les commentaires des galeristes, celles-ci ont été excellentes grâce à une formule gagnante qui a consisté à présenter de nombreux artistes latino-américains, aptes à séduire les grandes fortunes du Venezuela, du Mexique ou de Colombie installées…
Arco résiste aux turbulences du marché et au coronavirus
La 39e édition d'Arco, la première dirigée par Maribel López, a débuté sous de mauvais auspices à cause du coronavirus et de la frénésie baissière qui a saisi les marchés. On craignait que la panique ne contamine acheteurs et galeristes...