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Pour son 20e anniversaire, le pavillon de la Serpentine, édifié chaque année à Londres par d’éminents architectes, fait un sans-faute. Tout y est. Pour commencer, une sélection 100% féminine et africaine : Sumayya Vally, Sarah de Villiers and Amina Kaskar, de l’agence Counterspace, basée à Johannesburg. Ensuite, la plus jeune équipe jamais invitée, ses trois membres étant toutes nées en 1990. L’architecture, elle, mixera différents éléments patrimoniaux des quartiers de la capitale britannique, en particulier ceux accueillant des migrants. Ces archétypes seront un temps implantés dans divers quartiers de banlieue avant d’être réunis dans les Kensington Gardens. Last but not least, les matériaux seront tous issus du recyclage des déchets de la construction, en particulier les briques dont l’empreinte carbone serait infime par rapport à celle des briques traditionnelles. Bref, un condensé de political correctness ou la promesse d’une prouesse architecturale ? Réponse à l'inauguration, le 11 juin.

Article issu de l'édition N°1885