Les accusations de corruption qui pesaient sur Farouk Hosni, ancien ministre égyptien de la Culture de 1987 à 2011 sous la présidence d'Hosni Moubarak, ont été levées, a annoncé la Cour criminelle de Gizeh samedi 5 janvier. Les journaux locaux avaient dénoncé en septembre 2012 l'enrichissement illégal du ministre de 18 millions de livres égyptiennes (plus de 2 millions d'euros). Sa carrière d'ambassadeur d'Egypte auprès de l'Unesco de 2007 à 2009 s'était terminée sur une sombre histoire de propos antisémites. L'AFP avait rapporté qu'il avait déclaré à un parlementaire islamiste qu'il brûlerait lui-même tout livre israélien qu'il trouverait dans une bibliothèque égyptienne.