Le Quotidien de l'Art

Comment Saint-Moritz est devenu une petite capitale de l’art

Comment Saint-Moritz est devenu une petite capitale de l’art
Vue de Saint-Moritz.
Photo Fabian Gattlen/Engadin St. Moritz Tourismus AG.

Station huppée qui attire historiquement une clientèle fortunée, Saint-Moritz s'appuie sur l'art pour dynamiser l'activité tout au long de l'année, profitant de la multiplication des initiatives privées.

Voilà une vallée marquée du sceau de l'art ! L'Engadine a vu défiler des personnalités notables depuis le XIXe siècle, inspirées à juste titre par les paysages fabuleux perchés à 1 800 mètres d'altitude et encore jalousement préservés aujourd'hui. Ainsi, un lien tacite et artificiel se tisse entre Nietzsche et Thomas Mann, Proust, Alberto Giacometti, Giovanni Segantini, Joseph Beuys, Richard Long, Gerhard Richter, Not Vital... Et depuis quelques années, les lieux d'art se développent dans ces villages traversés par le Bernina Express, ligne ferroviaire inscrite au patrimoine mondial par l'UNESCO, avec Saint-Moritz pour épicentre. 

Six palaces et dix galeries

Cette petite ville de 5 000 âmes abrite, à côté des nombreuses boutiques de luxe et de ses six palaces, une dizaine de galeries qui prolongent l'aventure lancée en 1963 par Bruno Bischofberger. Certaines n'ont qu'une adresse à Saint-Moritz (Andrea Caratsch ou Stefan Hildebrandt) là où d'autres jouissent d'un rayonnement international tels Karsten Greve, Robilant & Voena, Vito Schnabel ou Hauser & Wirth, une des plus puissantes galeries…

Comment Saint-Moritz est devenu une petite capitale de l’art
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Article issu de l'édition N°1870