« Je veux avoir les pleins pouvoirs et tout remettre à plat. Je n’accepte qu’à ces conditions. » C’est à peu près la teneur des termes que Georges de Jonckheere a adressé à ses pairs du Syndicat national des Antiquaires lors des élections du bureau le 21 novembre dernier. Objectif : redresser un événement qui « a touché le fond ».
Une longue expérience de la Biennale
Jamais la crise de l’ex-Biennale des antiquaires n’avait été exprimée de manière aussi claire depuis l’intérieur. Sans relancer la polémique sur les causes du déclin, qui sont multiples – conflits de personnes, départ des grands joailliers, concurrence accrue des manifestations internationales comme Tefaf et Frieze –, De Jonckheere a monté en quelques jours une task force et redessiné les contours de la manifestation. L’homme semble avoir le profil adéquat pour la mission. Il est européen dans l’âme, ce qui lui permet de prendre de la hauteur par rapport aux querelles fratricides des marchands parisiens : Belge installé en…