La foire a inauguré hier 5 décembre, lors du vernissage VIP, son édition 2019 avec 269 galeries, la moitié d'entre elles provenant des deux Amériques. Grâce à sa collaboration étroite avec la mairie de la ville, Miami a désormais sa place sur le circuit artistique américain, attirant un public plus local, au-delà de l'attractivité de la marque Art Basel : « La foire se fait de plus en plus américaine, le public vient de tous les coins des États-Unis. La présence européenne et asiatique s'est estompée à la fin des années 2000 », nous explique-t-on à la galerie Lelong, qui y participe depuis ses débuts. La galerie s'avouait satisfaite d'avoir vendu, l'après-midi de l'ouverture, un petit format d'Antoni Tàpies, une toile de Jannis Kounellis (150 000 dollars), des pièces de Leonardo Drew (80 000 dollars) et de Samuel Levi Jones. De son côté, Templon montrait une sélection d'artistes américains de différentes générations traitant la thématique du corps (George Segal, Jim Dine, Philip Perstein), afin de cibler sa clientèle américaine. La galerie avait cédé hier plusieurs pièces d'Omar Ba entre 30 000 et 120 000 dollars ainsi qu'un grand format de Kehinde Wiley à 250 000 dollars. Les transactions millionnaires se concentraient, sans surprise, chez les méga-galeries : deux pièces de Rauschenberg vendues à une institution privée de la côte Ouest pour près d'1 million de dollars chez Pace ; des toiles de Bridget Riley et Chris Ofili parties pour 1,5 million et 1,1 million respectivement chez Zwirner, un Baselitz à 3,5 millions chez Ropac, un quadriptyque de Carmen Herrera à 2,5 millions chez Lisson, ou encore un David Hammons à 2,4 millions (Hauser & Wirth)...