Les sénateurs tapaient du poing sur la table il y a deux semaines face à la lenteur administrative du chantier de restauration de Notre-Dame de Paris. Quatre mois après la promulgation d’une loi d’exception en la matière, l’établissement public en charge de l’étude, de la conduite et du financement des travaux n’était toujours pas en ordre de marche. C’est désormais chose faite. Paru vendredi, un décret précise la loi du 29 juillet, quant aux missions et au fonctionnement de la structure.
La question des abords
« La polémique née des discussions autour de la loi d’exception a porté ses fruits, se réjouit Julien Lacaze, président de Sites et Monuments. Le texte est bien rédigé, et l’action de l’établissement bien bordé. Il est question de conservation et restauration, non de rénovation ou de concours d’architecte. Toutefois, il faut rester vigilant sur quelques points, en particulier en ce qui concerne les abords du monument. » L’établissement a…