Mi-homme, mi-femme, Anton Prinner (1902-1983) « était investi de secrets indicibles », explique Monique Tanazacq, amie et légataire de l'artiste hongrois. Cette dernière a décidé d'offrir au musée de l'hospice Saint-Roch à Issoudun une trentaine d'oeuvres (sculptures, peintures, manuscrits...) de celui qui partit femme de Hongrie en 1927, et arriva homme à Paris. La présentation qu'en fait le musée jusqu'au 30 décembre, avec des prêts du musée national d'art moderne, est un prélude à une rétrospective plus importante que l'institution organisera dans les prochains mois.