La foire Fine Arts Paris vient de clore sa troisième édition au Carrousel du Louvre sur une note plutôt encourageante. La fréquentation a augmenté, à 8500 visiteurs, et plusieurs marchands font état de ventes significatives. La manifestation a conservé l’atmosphère de cabinet de curiosités de ses débuts, avec de petits stands, tous sur le même modèle, dans lesquels les objets sont présentés de manière dense (60 pièces chez l’Univers du bronze, 53 chez Gilgamesh). Si la clientèle est encore largement française, on notait aussi des visiteurs anglo-saxons et les organisateurs se félicitaient de la présence d’un public de spécialistes, notamment de conservateurs de musées.
Un Courbet à 4,5 millions
Le concept de départ – des œuvres abordables à partir de quelques milliers d’euros – essentiellement centré sur la peinture des XVIIIe et XIXe siècles, a déjà connu quelques adaptations. Cuéllar proposait un Courbet à 4,5 millions d’euros et Mendes a vendu Le Banc de Vuillard à 1 million. Chez Talabardon & Gautier, un Britannique emportait L’Amour moqueur, la plus grande terre cuite de Carpeaux à 400 000 euros. De même, les limites chronologiques s’étendent : on a vu davantage d’œuvres du XXe siècle (dont un dessin à la…