Le Quotidien de l'Art

Histoires personnelles

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Mali Arun, "Paradisus", 2015, vidéo, 8'30.
Courtesy Mali Arun.

Identité territoriale, familiale, raciale : trois jeunes artistes en redéfinissent les limites via l'imaginaire.

Mali Arun (Montrouge 2018)

À l'est d'Éden

Mali Arun (née en 1987) développe une œuvre à la croisée de la fiction et du documentaire, dont les vidéos sont projetées dans des festivals internationaux, de Cabourg à Nyon. Si ses premiers films s'intéressent à la manière dont l'homme habite l'espace ou construit son habitat, et lui ont valu d'être nommée pour la Bourse Emerige 2017, Mali Arun a remporté le Grand Prix du Jury du salon de Montrouge 2018 grâce à Staliunt Venae (soit les battements de cœur). Elle suit ainsi le parcours balisé d'une artiste prometteuse qui a intégré l'exposition du Palais de Tokyo, « Futur, ancien, fugitif ». On y retrouve d'ailleurs sa vidéo primée à Montrouge représentant un rite d'initiation dans un village alsacien, lors de la fête de la Saint-Jean. Des jeunes gens masqués traversent des bûchers, et les ralentis de la caméra dramatisent l'instant, tout en stylisant la danse incandescente des flammes dans l'obscurité. Ses autres films, Paradisus et Mutatis (ce dernier réalisé quant à lui en réalité virtuelle), semblent toutefois trop manichéens dans leur relecture d'un jardin d'Éden perverti par le tourisme de masse ou les effets néfastes de la science moderne. La quiétude d'une…

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