Galerie Clémentine de la Féronnière
« Du Maroc »
Pour sa 2e participation à la Biennale des photographes du monde arabe contemporain, Clémentine de la Féronnière confronte le travail de trois artistes sur le Maroc. Avec ses tirages noir et blanc virés au sélénium, Flore dessine un Orient mystérieux ; les couleurs pastel de Marco Barbon décrivent une réalité ordinaire mais non dénuée de poésie ; Adrien Boyer poursuit sa quête graphique dans les rues de Casablanca.
Jusqu’au 11 novembre, 51, rue Saint-Louis-en-l’Ile, 4e
galerieclementinedelaferonniere.fr
Galerie In Camera
Jane Evelyn Atwood, « Pigalle People, 1978-1979 »
À l’aube des années 1980, Jane Evelyn Atwood n’est pas encore une photographe aguerrie mais fait le choix de s’intéresser aux marginaux et autres transsexuelles de Pigalle, qu’elle capte en plein jour dans la rue, ou chez eux car elle les connaît bien. L’Américaine, qui a élu domicile en France, ne cherche pas à montrer leur différence mais au contraire leur humanité, toujours dans un profond respect.
Jusqu’au 11 novembre, 21, rue Las Cases, 7e
incamera.fr
Galerie Folia
Patrick Tourneboeuf, « Berlin, Beyond the Wall »
Inlassablement depuis 1988, Patrick Tourneboeuf se rend à Berlin en quête des traces laissées par l’histoire. En cette année commémorative du 30e anniversaire de la chute du Mur, l’exposition rassemble trois séries aux titres explicites, à la croisée du documentaire et d’une démarche plasticienne : Mémoire (1988-1990), Cicatrice (2003-2004) et Présent (2014-15-2019).
Jusqu’au 21 décembre, 13, rue de l’Abbaye, 6e
galerie-folia.fr
Galerie Xippas
Joel Sternfeld, « American Prospects Now »
Photographe américain, pionnier de la couleur dans les années 1970, Sternfeld est rarement montré en France. Au programme : « American Prospects Now », avec treize grands formats inédits issus de cette célèbre série réalisée lors d’un roadtrip à travers les États-Unis, à l’époque où Jimmy Carter puis Ronald Reagan étaient présidents. Il y dépeint une Amérique aussi captivante que paradoxale ; un retour sur le passé pour mieux comprendre le présent ?
Jusqu’au 21 décembre, 108, rue Vieille du Temple, 4e
xippas.com
Galerie Filles du Calvaire
« Désidération »
Figure incontournable de la communauté LGBTQI+, SMITH, explore la question de la transition à travers un travail scientifique et philosophique. En 2015, l’artiste fait la rencontre de l’astrophysicien Jean-Philippe Uzan et de leurs conversations émerge le concept de « Désidération ». L’exposition, qui est aussi laboratoire de réflexion, entend proposer un nouveau lien avec le cosmos.
Jusqu’au 23 novembre, 17, rue des Filles-du-Calvaire, 3e
fillesducalvaire.com
Galerie Virginie Louvet
Javier M. Rodriguez, « I Prefer to Look Back »
La pratique du Mexicain Javier M. Rodriguez (né en 1980) puise ses références dans le répertoire cinématographique du XXe siècle et interroge la notion d’image-mouvement. Pour sa première exposition personnelle en France, en s’inspirant de scènes de films d’Ozu, à travers un jeu entre apparition et disparition (certaines plaques de cuivre vont s’effacer, d’autres se révéler au cours des années), il explore la question du temps.
Jusqu’au 23 novembre, 48, rue Chapon, 3e
virginielouvet.com
Galerie Odile Ouizeman
« Meanwhile in Denmark »
La Maison du Danemark, pendant qu’elle est en travaux, s’essaie à un format particulier en coopération avec la galerie Odile Ouizeman : cette exposition de dix artistes danois, d’AVPD à Mette Winckelmann, montre comment la marche du monde (nationalisme, Brexit, urgence climatique) peut influer en profondeur sur la scène locale.
Jusqu’au 8 décembre, 12, rue des Coutures Saint-Gervais, 3e
galerieouizeman.com
Galerie RX
Raymond Depardon, « Intérieur/Extérieur »
C’est une exposition attendue : Raymond Depardon, mondialement connu pour ses reportages, commence une nouvelle carrière en galerie. L’une de ses séries emblématiques – où il se plonge dans la ferme familiale du Garet – peut être relue comme une création plasticienne. Les espaces accueillent dans le même temps les paysages d’Elger Esser.
Jusqu’au 9 janvier, 16, rue des Quatre Fils, 3e
galerierx.com
Galerie Bendana-Pinel
Alejandra Laviada, « Painted Geometries »
Cela fait longtemps que la photo, devenue un art majeur, accepte les métissages. L’artiste mexicaine, née en 1980 (donc exacte contemporaine de Rodriguez, voir ci-dessus), diplômée en design à l’école de Rhode Island, brouille ici les frontières avec la sculpture et la peinture, en croquant avec sa chambre noire des objets simples mais toujours très géométriques.
Jusqu’au 21 décembre, 4, rue du Perche, 3e
bendana-pinel.com
Galerie Thaddaeus Ropac
Irving Penn, « Still Life »
On le connaît pour ses images de mode, pour ses portraits saisissants des gosses de Cuzco et des bouchers de Paris, mais ce touche-à-tout de génie a aussi brillé dans la nature morte. En voici une sélection qui s’étend sur plus d’un demi-siècle et qui le montre capable de magnifier aussi bien une fleur qu’un banal gobelet de papier.
Jusqu’au 18 janvier, 7, rue Debelleyme, 3e
ropac.net