Le Quotidien de l'Art

Le Baiser de Brancusi enfin tranquille ?

Le Baiser de Brancusi enfin tranquille ?
"Le Baiser" de Constantin Brancusi, ornant le tombeau de Tania Rachewskaia au cimetière du Montparnasse.
Photo Kim Youngtae/ADAGP/Leemage.

C’est l’une des sculptures les plus connues du monde – et des plus disputées : le Baiser de Brancusi, au cimetière du Montparnasse, réclamé par plusieurs ayants droit, est en passe d’être définitivement protégé par un classement d’office aux monuments historiques.

C’est une simple sculpture tombale mais elle excite les passions à un point démesuré. Un beau roman en a d’ailleurs été tiré par Sophie Brocas, Le Baiser (Julliard, 2019). Elle se trouve au cimetière du Montparnasse, dans la partie la plus étriquée, division 22, entre le mur aveugle d’un immeuble et la rue Émile-Richard. En réalité, on ne voit pas la sculpture car elle est dissimulée depuis plus d'un an par un coffrage en bois. Il s’agit évidemment du Baiser de Brancusi...

La commission unanime

Lors de la réunion de la Commission nationale du patrimoine et de l’architecture du 17 octobre dernier, le principe de son classement d’office comme monument historique a été voté à l’unanimité. Il faut maintenant attendre le décret en Conseil d’État, ce qui pourra prendre quelques semaines, mais la décision pourrait sauver la statue des nombreux appétits qui la visent. L’affaire est passablement compliquée et il faut rappeler en premier lieu qu’il ne s’agit pas de la tombe de Brancusi lui-même (qui se trouve division 18, en compagnie d’Alexandre Istrati et de Natalia Dumitresco, ses amis et exécuteurs testamentaires), mais de celle…

Le <em>Baiser</em> de Brancusi enfin tranquille ?
Le <em>Baiser</em> de Brancusi enfin tranquille ?

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Article issu de l'édition N°1818