Chez les méga-galeries, aucun doute, la moisson a été excellente. Elles font état de ventes remarquables : à titre d’exemple, un Soulages à plus d’un million d’euros chez Perrotin ; 4 Tracey Emin chez White Cube, dont un à 460 000 euros ; un Rauschenberg à 1,7 million et un Baselitz à 1,2 million d’euros chez Ropac ; un autre Rauschenberg à 1,1 million et treize œuvres sur papier de Yoshitomo Nara (entre 70 000 et 90 000 dollars pièce) chez Pace. S’il n’avait pas encore cédé, dans le sillage de la vente Christie’s, son de Staël, proposé à plus de 3 millions, Franck Prazan se félicitait de six œuvres importantes dont 2 Soulages et un Fautrier tandis que Lévy Gorvy, à sa première participation, avait retiré du stand, dès le premier jour, son grand panneau de Martial Raysse, réalisé en 1966 pour la princesse Aga Khan, et promis à une grande fondation européenne qui l’exposera au printemps…
Plus internationale que jamais…
Dans des formats plus portatifs, Karsten Greve faisait un tabac avec les tout petits dessins sur carton de Gideon…