En mai dernier, Philippe Pirotte, directeur de la célèbre école Städelschule (Francfort), nous faisait part de l’importance qu’il accordait à la souplesse de l’emploi du temps des enseignants, afin que les étudiants puissent bénéficier d’artistes reconnus, pouvant poursuivre leur carrière professionnelle. De la même manière, les neuf enseignants qui viennent d’être recrutés par Jean de Loisy pour les Beaux-Arts de Paris (la majorité ont exposé au Palais de Tokyo qu’il a dirigé), ont des parcours déjà établis et diversifiés, malgré une faible présence d’enseignants étrangers (attribuable au niveau de salaire : 2000 euros au départ). Le système d’enseignement par chefs d’atelier, dont la désignation de « maître » rappelle l’anachronisme, est maintenu, et le nombre de femmes enseignantes reste à 30%. Avec le départ de Bernard Piffaretti et…
Beaux-Arts de Paris : la relève en 9 noms
Une sélection paritaire de huit artistes (dont un duo), majoritairement français, renouvelle le corps enseignant des Beaux-Arts de Paris, tandis que l’histoire de l’art y élargit son champ de réflexion.