Le Quotidien de l'Art

Marché

FIAC 2019 : Les solo shows et stands à ne pas manquer

Vue du stand de la galerie Esther Schipper, FIAC 2019.
Ann Veronica Janssens, "Gaufrette CL9 Pink Shadow" (2015); Tomás Saraceno, "Zonal Harmonic 1N 150/11" (2019); Daniel Steegmann Mangrané’, "Untitled Curtain 6" (2015); Rondinone, "the bottomless" (2019).
Vue du stand de la galerie Esther Schipper, FIAC 2019.
Ann Veronica Janssens, "Gaufrette CL9 Pink Shadow" (2015); Tomás Saraceno, "Zonal Harmonic 1N 150/11" (2019); Daniel Steegmann Mangrané’, "Untitled Curtain 6" (2015); Rondinone, "the bottomless" (2019).
Photo Andrea Rossetti/Courtesy Esther Schipper.
Vue du stand de la galerie Esther Schipper, FIAC 2019.
Ann Veronica Janssens, "Gaufrette CL9 Pink Shadow" (2015); Tomás Saraceno, "Zonal Harmonic 1N 150/11" (2019); Daniel Steegmann Mangrané’, "Untitled Curtain 6" (2015); Rondinone, "the bottomless" (2019).
Vue du stand de la galerie Esther Schipper, FIAC 2019.
Ann Veronica Janssens, "Gaufrette CL9 Pink Shadow" (2015); Tomás Saraceno, "Zonal Harmonic 1N 150/11" (2019); Daniel Steegmann Mangrané’, "Untitled Curtain 6" (2015); Rondinone, "the bottomless" (2019).
Photo Andrea Rossetti/Courtesy Esther Schipper.
Alex Da Corte, "THE SUPƎRMAN", 2018. Vue d'installation sur le stand de la galerie Sadie Coles HQ, FIAC 2019.
Alex Da Corte, "THE SUPƎRMAN", 2018. Vue d'installation sur le stand de la galerie Sadie Coles HQ, FIAC 2019.
Photo Andrea Rossetti/Alex Da Corte/Courtesy Sadie Coles HQ.
Alex Da Corte, "THE SUPƎRMAN", 2018. Vue d'installation sur le stand de la galerie Sadie Coles HQ, FIAC 2019.
Alex Da Corte, "THE SUPƎRMAN", 2018. Vue d'installation sur le stand de la galerie Sadie Coles HQ, FIAC 2019.
Photo Andrea Rossetti/Alex Da Corte/Courtesy Sadie Coles HQ.
Vue du stand de la galerie Tussi Russo, FIAC 2019.
Vue du stand de la galerie Tussi Russo, FIAC 2019.
Courtesy Tussi Russo.
Vue du stand de la galerie Lelong, FIAC. 2019.
Vue du stand de la galerie Lelong, FIAC. 2019.
Photo Armelle Malvoisin.
Vue du stand de la galerie Lelong, FIAC. 2019.
Vue du stand de la galerie Lelong, FIAC. 2019.
Photo Armelle Malvoisin.
Vue du stand de la galerie 1900-2000, FIAC 2019.
Vue du stand de la galerie 1900-2000, FIAC 2019.
Photo Armelle Malvoisin.
Vue du stand de la galerie 303. Au premier plan : Eva Rothschild, "Hi-wire", 2019, 345 x 104 x 113 cm, acier inoxydable, peinture.
Vue du stand de la galerie 303. Au premier plan : Eva Rothschild, "Hi-wire", 2019, 345 x 104 x 113 cm, acier inoxydable, peinture.
Photo Oscar Heinke.
Vue  des oeuvres d'Erik Dietman autour de "Vénus polymathe" d’Elsa Sahal sur le stand de la galerie Papillon, FIAC 2019.
Vue des oeuvres d'Erik Dietman autour de "Vénus polymathe" d’Elsa Sahal sur le stand de la galerie Papillon, FIAC 2019.
Courtesy Galerie Papillon.
Jennifer Guidi, "Wisdom Is Revealed", 2019, graphite, aquarelle, crayons de couleur, et acrylique sur papier, 16,5 x 12,7 cm. David Kordansky Gallery, FIAC 2019.
Jennifer Guidi, "Wisdom Is Revealed", 2019, graphite, aquarelle, crayons de couleur, et acrylique sur papier, 16,5 x 12,7 cm. David Kordansky Gallery, FIAC 2019.
Courtesy David Kordansky Gallery.
Jennifer Guidi, "Wisdom Is Revealed", 2019, graphite, aquarelle, crayons de couleur, et acrylique sur papier, 16,5 x 12,7 cm. David Kordansky Gallery, FIAC 2019.
Jennifer Guidi, "Wisdom Is Revealed", 2019, graphite, aquarelle, crayons de couleur, et acrylique sur papier, 16,5 x 12,7 cm. David Kordansky Gallery, FIAC 2019.
Courtesy David Kordansky Gallery.
Jennifer Guidi, "Wisdom Is Revealed", 2019, graphite, aquarelle, crayons de couleur, et acrylique sur papier, 16,5 x 12,7 cm. David Kordansky Gallery, FIAC 2019.
Jennifer Guidi, "Wisdom Is Revealed", 2019, graphite, aquarelle, crayons de couleur, et acrylique sur papier, 16,5 x 12,7 cm. David Kordansky Gallery, FIAC 2019.
Courtesy David Kordansky Gallery.
Martial Raysse devant "Dans la suite des tableaux à géométrie variable, ce tableau est en vérité un film d'animation" (1966) sur le stand de la galerie Lévy Gorvy, FIAC 2019.
Martial Raysse devant "Dans la suite des tableaux à géométrie variable, ce tableau est en vérité un film d'animation" (1966) sur le stand de la galerie Lévy Gorvy, FIAC 2019.
Photo Rafael Pic.
Genesis Belanger sur le stand de la galerie Perrotin, FIAC 2019.
Genesis Belanger sur le stand de la galerie Perrotin, FIAC 2019.
Photo Rafael Pic.
Vue de l'installation de Genesis Belanger sur le stand de la galerie Perrotin, FIAC 2019.
Vue de l'installation de Genesis Belanger sur le stand de la galerie Perrotin, FIAC 2019.
Photo Claire Dorn/Courtesy Perrotin.
Vue du stand de la galerie Perrotin, FIAC 2019.
Vue du stand de la galerie Perrotin, FIAC 2019.
Photo Claire Dorn/Courtesy Perrotin.
Vue du stand de la galerie Perrotin, FIAC 2019.
Vue du stand de la galerie Perrotin, FIAC 2019.
Photo Claire Dorn/Courtesy Perrotin.

Ne retenir dans notre sélection que 5% de 197 exposants déjà triés sur le volet ? Une gageure...

Le stand est délimité par un rideau doré signé Daniel Steegmann Mangrané, à travers lequel on entrevoit les créations arachnéennes de Tomás Saraceno. L’œuvre la plus discrète ? Meeting point (Ceal Floyer), une flèche en vinyle posée au sol, où se réunissent – souvent sans la voir – les potentiels acheteurs…

Un sosie d’Eminem fume un bong, déguste des céréales, démêle les manettes de sa PlayStation… Ces scènes de vie moderne, jouées par l’artiste américain Alex Da Corte, sont projetées sur quatre cubes grandeur nature à l’esthétique résolument pop. Un regard critique sur la société du spectacle. Prix de 90 000 à 250 000 dollars.

D’une finesse remarquable, le stand marie Arte Povera (Penone, Giovanni Anselmo) à une pièce monumentale de l’Américain Tony Cragg (à 460 000 euros). « Antonio Tucci Russo est très lié à Penone depuis les années 70, explique Elisabetta Di Grazia, mais nous aimons mêler l'Arte Povera à des artistes conceptuels d'autres horizons. » 

À travers une sélection de 5 artistes (Karel Appel, Jaume Plensa, Antoni Tàpiès, Fabienne Verdier et Ursula von Rydingsvard), la galerie a voulu « tout miser sur une scénographie plus lisible avec des œuvres de grand format », explique le président Jean Frémont. En jouant sur les volumes, le galeriste souhaite ainsi marquer les esprits. 

Avec ses parois entièrement occupées, la galerie présente 105 œuvres d’artistes de renommée. Des surréalistes mais pas que… Mis à l’honneur sur le mur principal : Kosuth définit le jaune aux côtés d’une installation de Kudo et d’un trapèze blanc de LeWitt pour un véritable tour d’horizon de la création du XXe siècle. 

Quatre œuvres suffisent à composer un solo show. Eva Rothschild, basée à Londres, s’approprie les codes géométriques du minimalisme tout en usant des techniques de l’artisanat afin de travailler des supports aussi divers que le bronze, le cuir ou encore la résine acrylique. L’artiste représente cette année l’Irlande à la Biennale de Venise. Au stand, les prix oscillent entre 40 000 et 110 000 livres. « Deux œuvres ont été vendues », annonçait hier la galerie.

Absente depuis 2012, la galerie fait un retour remarqué avec un duo show mêlant les petites Compotes humaines d’Erik Dietman (à 14 000 euros) et la grande fontaine d’Elsa Sahal (qui fut son élève), une glougloutante Vénus polymathe (30 000 euros). « Je suis impressionné par ce retour en force de la céramique », commente Bruno Racine, ancien président de la BNF.

De l’extérieur, on dirait un corral en bois. L’intérieur, tendu de noir, est parfaitement circulaire. Le diamètre ? 22 pieds. Le nombre d’œuvres accrochées ? 22 (chacune proposée à 30 000 dollars). Le titre de l’installation ? 11/11, qui serait une formule de bonheur selon l’artiste Jennifer Guidi (compagne de John Grotjahn), qui se singularise par ses propositions « site-specific ».

« Elle est toujours bien vivante ! » C’est son auteur qui parle : Martial Raysse n’a pas vu son immense œuvre (au titre tout aussi démesuré) depuis qu’il l’a livrée à la commanditaire, la princesse Aga Khan pour sa maison de Genève en 1966. Composée de panneaux de plexi qui peuvent s’agencer différemment, comme un puzzle ou un film d’animation, elle est un joyeux concentré des années 60. Un joli coup pour la galerie de Dominique Lévy et Brett Gorvy pour sa première participation à la FIAC.

Genesis Belanger, descendante de huguenots, travaille depuis six mois sur ce projet, dont elle a créé elle-même tous les composants céramiques. Il s’agit du portrait en creux d’un homme blanc septuagénaire à partir des objets que l’on pourrait trouver dans salle de bain. On dit que ce serait l’un des candidats à la présidentielle américaine…

Article issu de l'édition Hors-série du 17 octobre 2019