Le mécénat n’en est pas à sa première attaque. À mesure que la dette publique et l’engagement des mécènes augmentent, chaque gouvernement tente, en brandissant la carte démagogique de la niche fiscale, de raboter les déductions d’impôts consenties au titre des dons pour l’intérêt général. Cette année, la proposition de Gabriel Attal, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation nationale, d’établir dans le projet de loi de finances 2020 un seuil de 2 millions d’euros de dons annuels à partir duquel la déduction d’impôt des entreprises chuterait de 60% à 40% rencontre les faveurs du locataire de la Rue de Valois, Franck Riester, quand il y a 6 ans Aurélie Filippetti avait montré les dents. Le mécénat serait-il en voie de changement ?
Escarmouche
Signataire d’une lettre ouverte condamnant la réforme, Admical proposait avec intelligence non un énième discours partisan, mais…