Un jour au Grand Palais, le lendemain à Saint-Ouen. À peine les portes de la dernière Biennale fermées, son ambassadeur Vincent Darré reprend-il du service aux Puces. C’est sous l’égide du fantasque décorateur que le plus grand marché d’antiquités du monde unit ses 12 marchés pour l’événement Puces mon trésor. Au programme : une soirée festive le jeudi 19, qui se poursuivra le week-end pour le grand public, déroulant mises en scène inédites, animations et expositions. C’est l’occasion pour les Puces, classées zone de protection de patrimoine architectural, urbain et paysager en 2001, d’exhiber quelques unes de ses caractéristiques hors normes : 7 hectares de terrain, 5 millions de visiteurs annuels – ce qui en ferait le 5e site touristique français, 400 millions de chiffre d’affaires estimés, légèrement plus que Drouot donc, pour 1100 marchands.
Un marché en mutation
Un tableau qui ne témoigne que peu de la mutation que traverse le marché mythique, sous l’effet de l’évolution des goûts, et de la concurrence croissante des maisons de…